Laboratoire de microscopie électronique à balayage

Contact : gogot.julien [at] uqam.ca (gogot[dot]julien[at]uqam[dot]ca)

Coordonnées :

Geotop-UQAM 
201 Avenue Président-Kennedy,
7e étage, local PK-7280
Montréal, QC H2X 3Y7  
Canada

MEB

Le laboratoire est équipé d'un microscope électronique à balayage Hitachi, modèle S-3400N type II, muni de 4 détecteurs.

Le détecteur d'électrons secondaires est utilisé pour les images à haute résolution (dinokystes, diatomées, coccolithes, etc.). Ce détecteur ne fonctionne que sous vide élevé, mais il permet de forts grossissements. Il nécessite généralement le dépôt d'un matériel conducteur (carbone ou platine) à la surface de l'échantillon afin d'éviter les effets de charge statique. Il est tout de même possible d'obtenir des images de bonne qualité, sans dépôt de conducteurs, en ajustant correctement le faisceau d'électrons.

Le détecteur d'électrons rétrodiffusés est sensible à la nature du matériel observé, les tons de gris de l'image étant fonction de la densité de ce matériel. Il est surtout utile pour l'étude de minéraux et particulièrement de lames minces. Il fonctionne parfaitement sous vide élevé, mais il a l'avantage de pouvoir fonctionner aussi en mode pression variable. Dans ce mode, la pression partielle d'air de la chambre d'échantillon permet d'éliminer les effets de charge statique et nous évite un dépôt de conducteur sur l'échantillon.

Le détecteur de rayons X, ou détecteur EDX, est généralement utilisé en combinaison avec l'observation par électrons rétrodiffusés. Les tons de gris nous indiquant les différentes densités des minéraux observés, l'analyse EDX nous en donne la composition chimique. Avec un voltage convenable du faisceau d'électrons, il est possible d'analyser les éléments du tableau périodique, du carbone à l'uranium. Il fonctionne également en vide élevé, en combinaison avec le détecteur d'électrons secondaires mais alors il analysera également le matériel conducteur déposé en surface de l'échantillon.

Certains minéraux émettent de la lumière sous l'effet de l'ionisation produite par le faisceau d'électrons. Le détecteur à cathodoluminescence fabrique une image à partir de cette lumière. Il nous est utile par exemple pour mettre en évidence la zonation des zircons qui seront éventuellement datés par la méthode uranium-plomb.